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Xavier Leprince, Les jeux des jeunes
garçons représentés par un grand
nombre d’estampes accompagnées
de l’explication des règles, de
fables inédites et d’anecdotes

Paris, Nepveu, 1822
Charmant livre pour enfants, joliment
illustré par Leprince, expliquant de
nombreux jeux : Patins, Traîneaux
et Glissade, Ballon, Barres, La Balle
empoisonnée, La marelle et la Balle
au mur, le Cheval fondu, etc. Les
précédentes éditions sont si rares que
celle-ci est généralement considérée
comme l’originale. Cet exemplaire
offert à Philippe Ferdinand de
Chabot par « Mademoiselle » en
1822.
Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau,
Lettres originales de Mirabeau, écrites du donjon de Vincennes pendant les années 1777, 78, 79 et 80…
Paris, Garnery, 1792
On peut dire que Pierre-Louis Manuel a été un homme de prisons. Il est écroué en 1786 pour une publication clandestine. Quelques années plus tard, il fera paraître ces « Lettres de Mirabeau… » celui-ci étant enfermé à Vincennes. C’est lui qui, le 13 août 1792, en tant que procureur syndic de la Commune de Paris, escorte Louis XVI à la prison du Temple et l’y fréquentera jusqu’à sa mort. Exclu du Club des Jacobins pour ces sympathies supposées avec le roi, il est capturé à Montargis et transféré à Paris, dans la prison de l’Abbaye, pour attendre la fatale sentence du Tribunal révolutionnaire.
Walter Scott, Chronicles of the Canongate
Paris, Didot, 1827
Walter Scott tient une place imposante dans la bibliothèque Rohan-Chabot. Ce ravissant exemplaire pourrait être offert par Robert Louis Stevenson à un membre familial. Il laisse l’imagination chasser les possibilités d’une entrevue, peut-être outre-Manche, peut-être en Seine-et-Marne où Stevenson rencontra Fanny avant de partir dans les Cévennes, ou encore dans l’entourage de la famille d’Orléans, dont il écrivit l’histoire d’un romantique aïeul. Encore environné de mystère, l’exemplaire montrerait combien Stevenson admirait son compatriote, dont il renouvela plusieurs fois le tour des phares d’Ecosse sur le navire de celui qui en était le constructeur : son propre grand-père.
La Liturgie, ou Formulaire des prières publiques ; selon l’usage de l’Eglise unie d’Angleterre et d’Irlande
Londres, Prayer Book and Homily Society, 1849
Cet ouvrage de piété a été offert par Marie-Amélie de Bourbon-Siciles à Olivia de Rohan-Chabot.
Charles Nodier Journal
de l’expédition des Portes de Fer

Paris, Impr. Royale, 1844
Edition originale uniquement destinée aux membres de la famille royale et aux dignitaires de l’état, illustré de plus de deux cent vignettes in-texte, quarante bois hors-texte et d’une carte dépliante de la route de Philippeville à Alger. L’exemplaire intègre le courrier du Secrétariat royal signé par le comte de Montguyon et destiné à Louis-Guillaume de Rohan-Chabot.
Alexander Pope, The Works of Alexander Pope
Londres, Millar, 1760
Alexander Pope est le plus grand poète de langue anglaise. Il est le second auteur à avoir le plus nourri le vocabulaire anglais. Cette œuvre importante tant par son héritage que son volume se double d’une importante traduction d’Homère.
[Selected maps]
Londres, Faden, Fin XVIIIe
Ce grand in-plano regroupant dix-neuf cartes du monde, vaut pour la précision des tracés de William Faden, géographe de George III puis George IV, et célèbre pour ses plans des Etats-Unis durant la guerre d’indépendance. Il a réalisé l’une des seules cartes représentant le bref Etat de Franklinia. Propriété des Rohan-Chabot, ce volume offre les cartes majeures de la série. Celle de l’Espagne est annotée par Louis-Guillaume de Rohan-Chabot. Ici, l’Irlande, où la famille vécut.
Robert Knox, An Historical relation of the island Ceylon in the East Indies
Londres, Chiswell, 1681
Travaillant pour la East India Company en 1659, l’auteur a été forcé par le démâtage de son navire à accoster au nord-est de Ceylan. Sans plus de lettre du roi ou de présent à offrir, il fut retenu par Rajasinha II. Il ne réussit à s’enfuir qu’en 1679 à bord d’un navire néerlandais. Il rédigea alors ce texte fondamental pour la compréhension de la région. Daniel Defoe l’utilisa comme modèle de son Robinson Crusoé.
Le Tasse,  La Jérusalem délivrée, Poëme du Tasse traduit par Lebrun
Paris, Bossange, 1793
« La Jérusalem délivrée » est un outil important de l’éducation classique de l’aristocratie de l’époque. L’exemplarité de sa métrique, mais aussi sa large diffusion, en font une œuvre classique. Cet exemplaire comportant l’ex-libris « Castle of Jarnac’s Library » montre qu’il a voyagé avec Charles-Rosalie de Rohan-Chabot à travers ses pérégrinations britanniques. On trouve aussi une édition de 1625 dans la bibliothèque d’Adrienne de Lafayette. L’intérêt pour
ce texte se raviva au XVIIIe siècle à la
faveur des Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau.
Pierre Corneille, 
« Œuvres
choisies »
Paris, Emler, 1829
L’exemplaire vaut surtout pour l’envoi de de la Princesse Adélaïde d’Orléans à Philippe de Rohan-Chabot par l’intermède de sa sœur Olivia de Rohan-Chabot. 
Henri d’Orléans, duc d’Aumale,
  
Discours prononcés dans la
   séance publique tenue par
    l’Académie française, pour la 
     réception de M. Rousse, le
       7 avril 1881
      Paris, Firmin-Didot, 1881   
       Un autre envoi plus politique
        des Orléans vers les Rohan-
         Chabot, avec ce texte de Henri
           pour Olivia. 
Antoine d’Orléans,  Mémoires de S. A. S. Antoine-Philippe d’Orléans, duc de Montpensier, prince du sang
Paris, Baudouin, 1824
Fils cadet du duc d’Orléans
(Philippe Egalité), le duc de Montpensier raconte sa longue captivité à Marseille en compagnie
du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Son récit, très détaillé, donne à la fois une bonne peinture
des mœurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps (Fierro). Cet exemplaire comporte un envoi de Louis-Philippe, une année avant son sacre. 
Antoine de Pluvinel,  Le Maneige Royal..
[Brunswick], Crispin de Pas ancien, 1626
Pluvinel fut Ecuyer principal de Henri III et Henri IV. Ayant importé et modifié les techniques italiennes d’enseignement de l’équitation, il est à la naissance de l’école française. Il fonde une académie à Paris et se verra confier quelques missions diplomatiques. Ce livre est son œuvre maîtresse, publié pour la première fois posthumement en 1623, l’ouvrage est complété ensuite par Menou de Charzinay. 
Il comporte les magnifiques gravures de Crispin du Pas. Il est l’un des derniers achetés par le Duc d’Aumale pour la bibliothèque du château de Chantilly. Cet exemplaire est un cadeau de Louis-Philippe, roi des français, à Louis-Guillaume de Rohan-Chabot : « Donné par Mgr Le Duc d’Orléans au Palais-Royal, ce 11 avril 1823 / Chabot ».